17 & 18 SEPTEMBRE 2022
SAMEDI 15H-23H / DIMANCHE 11H-16H30
Imagin’R, La Filoutrie et la Galerie DEZA se réuniront le week-end du 17 et 18 septembre 2022, pour la deuxième édition de l’événement Bulle d’art.
Cette année, l’événement culturel se déroulera dans la cour de Ginet Immobilier, au 16 rue Brison à Roanne (42). Un événement qui sera rythmé par la musique électro, house, funk de la Filoutrie, la vente de nourriture avec le food truck Winyfred, la présence d’un stand de la marque Oripo (marque de vêtements expériences collaboratives) le samedi et de l’Atelier de Gaïa (friperie solidaire) le dimanche. L’ensemble du lieu sera décoré par les œuvres des artistes en performance ainsi que des artistes de la galerie Deza : Henri Iglesis, David Jamin, Nolwenn Samson, KiKo, Fauve, et bien d’autres.
Bulle d’art #2 proposera plusieurs live painting des artistes Macfeb, le duo Ripped Paper, Fauve ainsi que Sam. Les oeuvres seront proposées lors d’une vente aux enchères à la suite de l’événement. Plusieurs ateliers pour enfants seront mis en place tout au long de l’événement pour sensibiliser les plus jeunes aux pratiques artistiques. Plusieurs œuvres des artistes Fauve, Christine Barrès, Eric Robin, Bernard Saint-Maxent, Géraldine Bandiziol, Imagin’R, Macfeb et ZED, seront également à gagner via la tombola. Vous pouvez dès à présent nous contacter pour participer !
L’intégralité des fonds récoltés au cours de ces deux journées sera reversée à l’association roannaise « Pour qu’Eden et Abel vivent ». Une association destinée aux enfants Eden et Abel souffrant de la maladie de Sanfilippo.
« Je suis tout aussi fasciné par la renaissance italienne et l’impressionnisme que par le pop-art et le Street-art. Le pop’art surtout pour ses couleurs et sa volonté de détourner le marketing et la surproduction de masse… de s’inscrire dans le quotidien des gens. Cette particularité fait également partie intégrante du Street-art qui me fascine depuis toujours. Des premiers writers aux artistes plus contemporains; muralistes ou pochoiristes; j’aime cet art de rue contextuel, accessible à tous, démarré loin des circuits conventionnels.
Pour moi le street-art c’est l’art DANS la rue. Il est urgent d’amener l’art dans la rue et le partager au plus grand nombre. Je suis de la génération Y ; j’ai grandi avec les premiers mangas du Club Dorothée, les premiers ordis, les premières consoles. Cet univers geek et celui de la bande dessinée, des comics, m’inspirent énormément. L’art de rue, la scénographie également… Je crois que dès qu’une image est forte : elle m’inspire. J’aime raconter des histoires ; que mon univers graphique prenne vie dans une narration qui serve les idées et le propos ! Il est urgent de s’engager pour le futur à venir, et d’amener poésie et philosophie dans un monde qui en manque cruellement. Je réutilise beaucoup les déchets, le plastique ou des matières à dispositions pour leur donner une seconde vie. J’ai toujours 1 million de projets en tête. Je rassemble tout ça avant chaque projet et ça explose sur mes toiles qui prennent vie dans un monde dystopique. Manière de créer un univers qui donne à réfléchir et pose les bases de quelques pistes de réflexions ! «
Ripped Paper n’est pas seulement un collectif de peintres muralistes, c’est aussi le nom d’un processus graphique crée par Gabriel Girerd et Alain Bernard. Au fil des réalisations, c’est devenu une marque de fabrique et ainsi donné le non du collectif.
Artistes prolifiques et expérimentés, ils dévoilent leurs création influencées par le graphisme, l’art déco, l’Asie, le tatouage japonais traditionnel, la culture rock et le Street Art. L’art pour tous, telle est leur devise, de l’enfant de quelques mois à la personne âgée, l’art peut toucher tout le monde. Convaincu du rôle social que peut apporter l’art, il réalise leurs peintures avec beaucoup de finesse, de poésie, invitant le spectateur à l’évasion, au voyage, à la rêverie.
Dès son enfance à Roanne, Fauve s’adonne au dessin et à la peinture. Elle apprend seule en s’inspirant d’ouvrages d’histoire de l’art. A partir des années 2000, elle quitte son activité salariale et se consacre entièrement à son art. Elle ouvre « l’Atelier Fauve » à Roanne puis le transfert en 2005 à Saint-Haon-le-Châtel. Peu à peu, elle perfectionne sa technique. Elle construit ses œuvres à partir de couleurs festives, passionnées et posées sur la toile. Elle place ensuite des traits et formes atypiques issus de son inconscient. Elle crée des paysages, des personnages féminins fictifs et imaginaires. Ses créations sont passionnelles, colorées et représentent des ambiances festives. Les décors vacillants transmettent au spectateur une impression d’ivresse douce et joyeuse.
Elle partage son goût pour les plaisirs de la vie et peint des scènes de la vie quotidienne. Ses personnages, à la limite de la caricature, ont un regard joyeux, nostalgique ou mélancolique mais jamais triste selon l’artiste. Fauve s’inspire des expressionnistes Edvard Munch, Ernst Ludwig Kirchner, Egon Schiele (XXe siècle) ainsi que Jean Dubuffet (XXe siècle), le fondateur de l’art Brut. Soucieuse de partager et transmettre son savoir.
Sam Antonio est un jeune artiste Roannais de 18 ans. A la suite d’un bac général avec une option art plastique, il intègre une école d’art sur Lyon. C’est à 13-14 ans qu’il a commencé le graffiti au côté de Gabriel Girerd. Par la suite il participe au concours Roanne Jeune Talent qu’il remporte 4 fois. Il s’intéresse à toutes formes d’art mais sa passion reste le graffiti.
« POUR QU’EDEN ET ABEL VIVENT »
Eden et son frère Abel souffrent de la maladie de Sanfilippo type C (MPS III C). II s’agit d’une maladie génétique rare, de type lysosomale, dont l’évolution se traduit par à une perte progressive des acquis physiques et neurologiques, jusqu’à malheureusement un décès prématuré.
Après le choc du diagnostic il y a quelques mois seulement et d’un monde qui s’écroule, un véritable espoir est apparu pour Eden et Abel. Mais c’est une course contre la montre qui s’engage. Cet espoir tient dans le lancement d’un essai clinique pour une thérapie génique qui, après des années de recherche, entre dans la dernière ligne droite.
Le jeune âge d’Eden (5 ans) et Abel (1 an) est une chance de profiter pleinement du potentiel thérapeutique de ce futur essai clinique, avant l’apparition des premières lésions dues à la maladie. Pour cela, nous pouvons agir en donnant aux chercheurs les moyens d’avancer plus rapidement.
Pour lancer la première phase de ce projet, il est nécessaire de rassembler 500 000 € le plus rapidement possible afin de financer une étude clinique d’ »Histoire naturelle » de la maladie de Sanfilippo C en France. Cette étude est un préalable sans lequel un essai clinique ne pourra être autorisé.
TOMBOLA
Une tombola est également mise en place avec sept oeuvres à gagner, des artistes Fauve, Bernard Saint-Maxent, Christine Barrès, Eric Robin, Géraldine Bandiziol, Imagin’R, Macfeb et ZED. Les tickets sont en vente au prix de 5 €, il est possible d’en acheter dès à présent en vous rapprochant des équipes de la Galerie Deza, Imagin’R ou de La Filoutrie. La tombola aura lieu tout au long de l’événement et les résultats seront diffusés le dimanche.