Galerie Deza
CONTEMPORARY ART
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69002 LYON – FRANCE

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Galerie DEZA
  -  Art   -  « VOLUPTÉ & RAFFINEMENT » – SOLO SHOW FAUVE

GALERIE DEZA DE LYON – DU 15 AU 29 OCTOBRE 2022

Rendez-vous le samedi 15 et le samedi 22 octobre de 11h à 18h pour un live painting de l’artiste à la Galerie Deza de Lyon, au 7 Rue Thomassin, dans le deuxième arrondissement.

Imaginez-vous au cœur d’un atome de couleurs, sur une piste aux étoiles, grisé dans un banquet de noces, dans la cité des agapes, entouré de femmes raffinées légèrement enivrées, et de dandys allusifs. Imaginez une joie de vivre un peu titubante, des festivités qui jamais ne s’arrêtent, des colliers de perles qui badinent avec la lumière et des bouches sensuelles qui flirtent avec les coupes de cristal. C’est dans l’univers de Fauve que nous souhaitons vous faire basculer, pour le meilleur et à l’exclusion du pire. Laissez vous faire, faites vous belles et beaux comme le jour, car ce soir on vous sort, on vous emmène danser, boire et folâtrer, dans des lieux douillets et subversifs. Jusqu’à ce que plaisir s’en suive. Jusqu’à ce que Bacchus et ses Baccantes demandent grâce, jusqu’à ce que plus rien ne vous importe que la nécessité d’ajouter des couleurs gourmandes aux contours de vos existences. Bienvenu dans le monde flamboyant du Sancerre ou du Saint-Emilion, du jazz et des porte-cigarettes, de la féminité captivante ou de la masculinité androgyne, des boudoirs troublants et des fêtes célestes. Vous êtes dans les années folles, ou à Saint Germain des Prés, entre Cocteau et Simone de Beauvoir, et, quoi qu’il en soit, immergé dans le plaisir de vivre.

Petite fille, Fauve ne s’ennuyait jamais et semait de petits dessins au bord de ses rêveries d’enfant. Sa vocation a plus tard été contrariée, car il n’était dans ses années adolescentes, les années 70, pas de bon ton pour une jeune fille d’étudier aux Beaux Arts. Elle a alors déjoué le sort et contourné les conventions en s’entourant d’artistes et en donnant à sa vie un air de fête et de liberté continuelle. Elle a exercé différents métiers, souvent en rapport avec le bien vivre, sans jamais abandonner le dessin ou l’envie de s’y adonner un jour complètement. Fauve se libère du dessin et sort du milieu académique. Elle part de l’abstrait pour arriver au figuratif et, petit à petit, ses personnages se font de plus en plus féminins. Tout s’enchaîne alors : elle est sélectionnée au Salon Violet à Paris, obtient un prix au Salon d’hiver de Lyon et fait partie du Salon des Artistes Français. Elle pratique longtemps l’aquarelle et la peinture à l’huile pour se consacrer ensuite à l’acrylique, qui lui offre un formidable éventail de pigments. Ses tableaux naissent de la pose de couleurs préliminaires au tracé des traits ou des formes représentés. Elle vit depuis 20 ans de son art et c’est via l’expressionisme qu’elle a trouvé et confirmé son style de peinture, qu’elle qualifie elle-même d’imaginaire, d’onirique et de spontané.

Les couleurs, les pigments, les carnations, voilà ce qui nous accroche dans ses scènes orangées, vermeilles, pourpres et ardentes. Elle peint les noces, les fêtes et les fêtards, les instants de lecture hédonistes, les fauves apprivoisés, les villages ivres et les maisons qui se parlent entre elles, avec la même intensité de couleurs. Sa recherche chromatique est audacieuse, vivante et dans la vie, voluptueuse et presque carnassière, à l’image de ces félins si présents, capables d’une douceur inouïe, d’un calme troublant puis d’une cruauté flamboyante. A l’image de la vie elle-même. Chacun y mettra sa propre histoire et Fauve y met la sienne, qu’elle veut joyeuse et festive. On ne peut ignorer la sensualité, la volupté confinant à la luxure qui se dégagent de ses toiles. Elles irradient, oscillent entre la violence pure et vive du fauvisme et la douceur de l’impressionnisme. Dernièrement, une lumière nouvelle vient éclairer sa peinture spontanée et jamais retouchée, les visages sont moins anguleux, plus rebondis et épanouis. Le style évolue, s’apaise, en même temps que Fauve s’assagit. Tous ses tableaux sont maintenant numérotés et le collier de perles s’impose comme une deuxième signature.

Et puis il y a ces toiles à la Cocteau, ces portraits épurés aux contours noirs sur fond blanc. C’est sur des nappes en papier qu’elle a commencé ces crobars qu’elle peint maintenant en grand format. Le style se veut plus contemporain, avec esquisse préalable car il n’y a guère que pour dessiner une bouche que Fauve lève le pinceau. Elle cherche là à aller à l’essentiel et à approfondir le cadre simple et dépouillé.